La coopérative Agropastorale AGRITRANSFOPLUS

Oser la transformation de l’agriculture 

Le potentiel agricole du Congo est très important. Le pays dispose au moins de 10 millions d’hectares de terres arables, dont seuls 2 à 5 % sont exploités pour une agriculture vivrière alors que la pluviométrie est abondante. La production vivrière nationale ne couvre pas les besoins de la population. Le pays importe chaque année des denrées pour 500 à 700 milliards de francs CFA (760 millions à plus d’1 milliard d’euros). 

La coopérative Agropastorale AGRITRANSFOPLUS

Les objectifs d’Agritransfoplus

  • Participer au développement des différentes filières agricoles (au sens large) en privilégiant le développement durable et l’inclusivité des populations, contribuer à la transformation de l’agriculture, l’élevage, la pisciculture et l’apiculture par la création d’une valeur ajoutée au Congo.
  • Fournir des produits sains et de bonne qualité pour le bien-être des populations. Transformer les différents produits progressivement sur place selon les règles de l’art, pour leur conservation et l’accroissement de la valeur ajoutée pour le marché intérieur et extérieur.
  • Augmenter les rendements, contribuer au développement des compétences professionnelles dans les divers domaines d’activité. Travailler avec acharnement pour assurer un revenu décent aux professionnels et redonner la fierté aux métiers de la terre, nécessaires à notre survie.
  • Se préparer à la zone de libre-échange africaine ZLECAF, par la transformation des méthodes et des outils et viser l’excellence tout en étant compétitif et gagner des parts de marché.

Les sites d'implantation d'AGRITRANSFOPLUS au Congo (Projet)

MAKOLA district de Hinda

Louvoulou district de Kakamoeka

Village NZAOU et à TAO TAO dans le Niari prés de Dolisie

Village BOUDOUHOU, district de Mayeye dans la Lékoumou

La coopérative agropastorale a son siège dans la région du Kouilou dans le district d’Hinda à Makola à 60 kilomètres de Pointe Noire la capitale économique du Congo.

Elle dispose de 4 hectares qui serviront à la plantation de l’ananas, plantation des avocats, des Safous, elle est accompagnée par le ministère de l’économie forestière pour l’apiculture et la plantation des essences non ligneuses 

La coopérative dispose de 7 hectares, qui sont pour le moment laissés en jachère elle compte y faire de l’arboriculture avec une prédominance de mangoustans, litchi, moringa.

3 hectares en bordure d’un petit cours d’eau propice pour :

  1. Le maraichage : légumes et piments
  2. Arboriculture : avocatiers et Safoutiers déjà un hectare planté.
  3. Bananeraie.

 Le SAFOU est un produit très prisé dans les fruits cultivés au Congo en France, notre objectif est de vous en proposer très rapidement sur le site agritransfoplus.com

Le démarrage du projet était initialement prévu en septembre 1997 n’a été lancé qu’en 2018 avec deux hectares d’arbres fruitiers dont un hectare associé avec la culture du manioc.

En 2020 après une inspection sur place j’ai constaté que le sol y est très fertile et que c’était prometteur. Cependant le manioc demande beaucoup de travail et les coûts logistiques sont très onéreux.

Boudouhou présente beaucoup d’atouts mais les grands inconvénients ce sont la distance par rapport au marché à pointe Noire, l’accessibilité et sa faiblesse de peuplement qui fait que par moment il est difficile de disposer de la main d’œuvre.

Nous allons y miser sur de l’arboriculture en travaillant à la logistique pour l’écoulement de la production fruitière et à l’installation d’une unité de transformation artisanale pour valoriser la production.

Constat:

Nous nous sommes lancés avec beaucoup d’enthousiasme, tout semblait être bien partis, mais la réalité nous enseigne qu’il est nécessaire d’agir en professionnel sur tous les plans. Le plus grand problème est de trouver le personnel à tous les échelons du travail `la fois intègre, compétent, motivé et fiable. 

Ce problème est accentué par l’exode rural, la perte du savoir, même traditionnel, le changement climatique, les difficultés logistiques et la faiblesse de la population rurale.

 

Actions retenues:

Nous allons nous concentrer en priorité sur les deux sites pilotes (Makola et le village NZAOU) et consolider ce qui a déjà été fait à Boudouhou.

Pour Makola

  • Trouver des intrants pour compenser le manque de fertilité du sol et le défaut de pluviométrie (Changement climatique)
  • Installer un système de recueil d’eau avec motopompe et cubitainer de réservoir et système d’arrosage.
  • Mettre un container aménager en local d’habitation pour un couple de travailleur.
  • Installer de manière permanente un ou deux travailleurs en permanence.
  • Faire venir si nécessaire un travailleur de l’étranger surtout pour la culture de l’ananas Br

Actions retenues pour le village NZAOU

  1. Un hectare planté : avocatiers et safoutiers sur le site en 2023-2024, il est question de l’entretenir. Faire l’inventaire des arbres ayant pris et remplacer ceux qui sont mort.  Faire le nettoyage de la partie déjà plantée et le reste du terrain et se préparer à la prochaine saison pour planter aux premières pluies en octobre 2024.
  2. La localité centrale est la ville de Dolisie. Les déplacements entre Dolisie et le village Nzaou sont onéreux, de plus le site de culture est situé en forêt à environ 4 kilomètres du village Nzaou, il est nécessaire d’établir une base logistique au village Nzaou. Nous avons obtenu un terrain et nous allons y installer une base logistique.

 

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